“The photograph”, … une histoire d’amour et une aventure. Il est 1h du matin, je viens de finir de regarder ” The photograph” de Stella Meghie, avec Issae Rae (à voir dans: Insecure) et Lakeith Stanfield (à voir dans: Atlanta) en tête d’affiche.
Le nouveau film de la réalisatrice canadienne est une vraie poésie. Celle qui a déjà à son actif le très sympathique “Jean of the Joneses “, a de nouveau frappé.
J’ai souri face aux jeux de séduction des personnages, j’ai éclaté de rires du fait de leur repartie et j’ai été charmée par la douceur qui se dégage du film …
Ce film est doux! au sens propre comme au figuré. Si tu n’aimes pas les films lents, eh bien ce sera peut-être, un petit peu compliqué. Et Si tu n’aimes pas le jazz … tu vas tomber en amour du jazz devant.
Stella Meghie nous raconte les amours
“The Photograph” c’est une histoire d’amour que l’on stoppe en plein élan, parce l’une est ambitieuse et l’autre orgueilleux. C’ est l’histoire d’une aventure, d’un fling , que l’on veut voir grandir et dont on se donne les moyens pour. Tout ceci sur une bande son qui éveille notre sensibilité.
Le jeux des acteurs est impeccable, fluide, et on y croit. Quand on observe les personnages d’ Issa Rae et de Lakeith Stanfield on perçoit une tension sexuelle, de la sensualité, et quand on observe ceux de Y’lan Noel et Chanté Adams, on y voit de l’amour et tout le gâchis qui va avec. Devant l’écran on passe par différentes émotions, ceci est également porté par le visuel du film certes, mais il est indéniable que la musique y est aussi pour beaucoup.
La qualité de la bande son ( jazz, soul, RnB) donne envie d’ avoir ces songs dans sa playlist. Certains accompagnent des plans de la ville de la Nouvelle – Orleans (USA): Un vrai appel au voyage… Cette bande son m’ a faite voyager, m’a séduite, attristée…
Le fil conducteur du film est la lettre d’une mère à sa fille. Au travers de celle-ci, on lit ses regrets , la force de caractère d’une femme et son ambition féroce. Mais au long du récit on voit également, une fille qui s’ efforce d’ éviter de faire les mêmes erreurs que sa mère.
Et si on se projette…
Nous sommes les principaux acteurs, de notre “film” amoureux. Quelques fois on le met au second plan, pour une raison ou pour une autre. Ou encore on ne s’autorise pas à prendre des risques, à bousculer l’autre et à faire ce pas qui pourrait tout changer.
Vaut mieux vivre avec des remords que des regrets. Facile à dire!
Mais si cela ne tenait au final qu’à prendre une grosse inspiration et se jeter à l’eau. Après tout, que risque t-on? Une belle histoire à raconter pour souligner notre audace? … et ceci qu’importe son dénouement.
En somme “The photograh” de Stella Meghie, est un très joli film, certainement l’un des plus beaux films d’ amour que j’ai eu à voir récemment. Il m’a transportée et donné envie de faire les choses autrement… à moins que ce soit un effet de l’heure tardive de mon visionnage.
Film à voir!
